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Famille Burkina Faso
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3 mars 2010

Charger les batteries de téléphone portable pour gagner sa vie

Boutiqtelephone

Le téléphone portable marche bien ici. Tout le monde a son mobile et est chez un des 3 opérateurs. On peut acheter des cartes à tous les coins de rues, jusque tard le soir à des vendeurs à la sauvette.

Mais la question est de recharger sa batterie. Voici un article tiré de la presse locale.

" L’énergie est une denrée rare, qui coûte très cher au Burkina Faso. Pourtant, des milliers de personnes possèdent des téléphones portables, qu’ils sont obligés de charger au quotidien. Du coup, ceux qui n’ont pas l’énergie électrique à domicile sont obligés de recourir aux services de particuliers, pour recharger la batterie de leurs téléphones. Une activité qui a le vent en poupe dans la capitale burkinabè.

Adama Soré est vendeur de portables à Taabtenga, un quartier périphérique de Ouagadougou. Mais depuis trois ans, il a fait de la charge des batteries de téléphones portables, sa principale activité. «Nous chargeons un portable à 100 F CFA et nous recevons entre 15 et 30 téléphones par jour», dit-il. Pourtant, M.Soré a ouvert sa petite boutique dans l’optique de vendre des portables. Mais il a vite découvert qu’il  pouvait se faire des sous à travers la charge des portables.

«Nous sommes dans un quartier où il n’y a pas d’électricité. Alors que le portable est devenu un instrument incontournable, même pour les plus pauvres comme nous», explique Benjamin Ilboudo, un autre «chargeur», qui opère à quelques mètres de la boutique de M. Soré. En tout cas, selon François Ouédraogo, qui en a fait son métier et qui arrive à tirer son épingle du jeu, cette activité rapporte gros. «J’ai une femme et trois enfants à nourrir et à scolariser. Et je ne fais rien d’autre que charger les portables», confie-t-il.  Mais le travail de «chargeur» ne se fait pas sans difficulté. «Il y a deux semaines, j’ai égaré le portable d’un monsieur, qui m’a réclamé 25 000 F CFA», se plaint Boukary Yaméogo, autre chargeur, situé à proximité du marché de Wemtenga."

 

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