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Famille Burkina Faso
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17 décembre 2008

Assuré le taxi ?

Lu dans la presse locale, un article sur les taximens, comme on les appelle et leurs taxis. Ils sont plus de 1500 et sont verts.

Quand on prend un taxi ici, certains taxis vont d'abord prendre de l'essence avec l'argent qu'on lui donne. Ensuite, l'état du taxi est tel que dans certains taxis, c'est sympa, on voit la route à travers le plancher...

Taxi"Les taximens se sont retrouvés le dimanche 2 novembre dernier au cours d'une assemblée générale pour fustiger une mesure qui aurait été prise par le gouvernement , à savoir imposer un an d'assurance à ceux qui se feraient prendre pour défaut d'assurance.Ils étaient très énervés et récriminaient. La raison ? Une information qui a fait monter l'adrénaline des taximens.

Le président du Syndicat national des taximens du Burkina (SYNTAB) Tibo Hamado Kaboré, n'est pas passé par quatre chemins pour dénoncer une mesure injuste qui va mettre en danger leur activité. Il a eu des mots très durs contre le Premier ministre, Tertius Zongo qui, selon leurs informations, aurait donné son accord avec le ministre de l'Economie et des Finances afin qu'on sanctionne excessivement ceux des leurs qui seraient interpellés pour défaut d'assurance (en leur faisant payer un an d'assurance soit quelque 180 000 F CFA).

"Ce n'est pas normal. Ils veulent nous tuer" a martelé pour sa part le président de la Fédération nationale des taximens du Burkina (FNTT/STB) estimant qu'ils sont tous arrivés par contrainte dans ce métier où les difficultés sont légion. "Si on vous interpelle, laissez votre véhicule aux mains des policiers ; nous allons nous organiser pour débarquer chez Tertius Zongo pour lui exprimer notre mécontentement" a-t-il ajouté dans un tonnerre d'applaudissements au siège du SYNTAB. A sa suite, le secrétaire général du SYNTASO (Syndicat national de la solidarité) Issouf Compaoré et plusieurs délégués se sont exprimés sur le sens du sacrifice des taximens qui n'ont pas augmenté le prix de la course (200 F CFA) pour tenir compte des difficultés des Burkinabè avec la vie chère. A l'issue de ces interventions qui ont fait souvent monter le mercure dans la salle, le représentant de 0 la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) Bertin Ouédraogo a pris la parole pour marquer son étonnement par rapport à la mesure querellée par les taximens. A sa suite, Oumarou Kièma a reconnu effectivement qu'il n'y avait pas un document officiel à ce propos. L'intervention de Bertin Ouédraogo a fait baisser la tension au sein des taximens parce qu'il a demandé à leurs responsables de venir discuter de tous ces problèmes au ministère des Transports."

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