Ça n’arrive donc pas qu’en Afrique !

Lu dans la presse sur l'élection au sein du PS, vue d'Afrique...No comment... 

"Après un congrès sous haute surveillance le 20 novembre dernier ,c’est toujours la panique à bord du bateau battant pavillon socialistes français : ainsi, samedi et dimanche derniers, le PS n’arrêtait pas de s’enfoncer dans une grave crise au lendemain de l’élection, sur le fil du rasoir, de Martine Aubry à la tête du parti ; un résultat rejeté par Ségolène Royal, qui continuait de réclamer un nouveau vote.

Une sorte de ping-pong dont chaque camp pense être sorti victorieux et qui ressemble, à s’y méprendre, à ce que nous ont servis les Américains en 2000 lors de la présidentielle, qui opposait Georges W. Bush au démocrate Al Gore. Là aussi, on s’était livré à une multitude de décomptes, qui avaient fini par lasser plus d’un citoyen.

Et c’est exactement, même si c’est à l’échelle d’un parti, le scénario que nous vivons chez les socialistes français, où les partisans des deux camps évoquent des tricheries ou des erreurs ayant faussé le scrutin. On se serait cru dans ces républiques bananières ou cotonnières d’Afrique où, bien de fois, on sort les coutelas pour la présidence d’un parti et où les lendemains d’élections sont presque toujours sources de contestations, de déchirures et de graves conflits.

Et la piètre figure que donne à voir les successeurs de Mitterrand montre, si besoin en est, que ce genre de situations n’est pas l’apanage de cette Afrique  houspillée pour sa mal gouvernance...."