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Famille Burkina Faso
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22 novembre 2008

Circulation à Ouagadougou, un casse-tête

La ville de Ouagadougou est très étendue. 330 km2 pour 1.2 millions d'habitants. A titre de comparaison, Lyon a la même population sur 50km2 et Paris un peu plus de 100km2. les distances sont dont considérables (2000 km de voiries dont seulement 10% de bitumées) et pour la très très grand majorité, c'est en 2 roues que les déplacements ont lieu.

Il y a plus d'une centaine de carrefours avec feux de signalisation. Si une majorité s'arrête quand même, mais, comme le dit l'article paru dans la presse locale, certains n'ont pas l'air de voir qu'il y a un feu rouge et qu'à droite et à gauche, il y a des véhicules qui eux passent au vert... L'autre jour, un type expliquait que le problème avec les feux, c'est que c'est à cause d'eux qu'il y a des bouchons à Ouaga ...

Photo2Roues" Nous assistons à un phénomène de mode dans la circulation à Ouagadougou. Nombreux sont ces usagers qui prennent un malin plaisir à s’arrêter après les passages cloutés (bandes blanches) en laissant derrière eux les feux de signalisation (lorsqu’ils sont au rouge). Ces derniers, pour savoir que le feu est vert, se réfèrent aux bruits des moteurs (accélérations) et aux klaxons. Cette manière de procéder est à la base de nombreux accidents. Car lorsqu’il y a un faux départ, c’est-à-dire un klaxon ou un bruit de moteur sans que le feu ne soit vert, certains usagers s’engagent précipitamment, ou le feu est vert sans qu’ils ne s’en rendent compte. Aussi, brûler le feu de stop est devenu une tradition. A chaque passage, il suffit de jeter un coup d’œil si les forces de l’ordre ne sont pas là, on brûle le feu en toute quiétude. Il n’est pas rare de voir des usagers faire demi-tour pour revenir au feu après avoir aperçu les agents de sécurité. Tout cela nous fait penser qu’à Ouagadougou, les gens ne circulent pas, mais ils s’évitent."

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