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Famille Burkina Faso
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8 octobre 2009

Une occupation profitable à l'enfant ?

Tous les jours aux différents carrefours de la ville, nous les voyons, ces enfants dont certains ont moins de 10 ans...qui sont ils ? comment vivent ils ? à chaque fois, on se pose des questions et on se sent mal à l'aise...

Un article de la presse local donne quelques explications :

Tandis que les enfants issus de milieux nantis dorment ou s'offrent des parties de détente pendant les vacances, ceux de milieux modestes mettent à profit leurs vacances pour faire du petit commerce.

Coup d'œil sur ces enfants qui s'initient à l'entreprenariat à leur manière avec tous les dangers que cela comporte.

Ces vendeurs occasionnels arpentent les rues et avenues de la capitale pour proposer du papier lotus, des bonbons, des arachides et bien d'autres marchandises aux passants.
Elèves pour la plupart, ils réalisent des économies grâce à ce commerce.

Enfantstravail"Le petit Ousséini Kanazoé fait partie de ceux-là. Elève en classe de CE1, il est vendeur de dattes en face de la pédiatrie Charles-de-Gaulle. Debout, aux feux tricolores, un carton d'articles en main, il semble fier de passer ses vacances en vendant des dattes. C'est une activité qui lui procure un petit revenu. A la rentrée, Oussséini compte abandonner ce commerce pour se consacrer à ses études et avoir de bonnes notes en classe.

Ce commerce occasionnel n'occupe pas uniquement les garçons. Les filles aussi sont dans la danse. C'est le cas de Chantal Togognini et sa sœur. Âgées respectivement de dix et quatre ans, elles vendent des pommes sur l'avenue Babanguida. Portant de grosses assiettes sur leurs têtes, elles n'hésitent pas à traverser la rue à la conquête d'un éventuel client au risque de se faire écraser par un véhicule. Admise cette année au certificat d'études primaires, Chantal Togognini perçoit son commerce comme un passe- temps. A défaut de partir en colonies de vacances à l'intérieur ou à l'extérieur du pays comme certains de ses camarades, elle se rend utile à travers cette activité. "Mon commerce de vacances ne joue pas sur mes études dans la mesure où je n'ai jamais redoublé de classe", confie-t-elle.
Elle affirme avoir l'accord de ses parents à qui elle remet ses recettes journalières. De nombreux parents semblent tolérer que leurs progénitures s'adonnent à la vente d'objets divers pendant les vacances. Ils trouvent que c'est une bonne chose qui permet à l'enfant d'apprendre à se débrouiller.

Amadou Bonkoungou, cultivateur et père de famille, partage ce point de vue. "Ce commerce est très formateur pour les enfants. Grâce à cette activité, ils apprennent beaucoup de la vie. Toute chose qu'on n'apprend pas forcement à l'école", poursuit-il. Dramane Koné, instituteur de son état va plus loin. Il explique que c'est une occupation profitable à l'enfant. "Ce commerce divertit l'enfant, tout en lui procurant un revenu monétaire", dit-il . M. Koné souligne que cela développe aussi les facultés mentales de l'enfant en calcul. Le commerce ambulant qu'exerce les écoliers constitue à la fois un gagne-pain et un soutien aux parents....Je peux avoir 1 000 F(1,5€) par jour et quand ça marche bien, mon gain atteint 2 500 F CFA/jour", souligne Amadou Ouédraogo, vendeur de lotus et d'auto-collants. Il affirme mettre de côté son bénéfice, en vue de pouvoir payer des vêtements à la rentrée. Son travail commence à 6 h du matin et s'achève à 14 h . "C'est très fatigant parce que je marche beaucoup", avoue-t-il..."

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Commentaires
T
Y a pas qu'en Afrique qu'on développe les facultés mentales en calcul; j'en connais en France qui ont pratiqué le commerce très jeunes -ça explique peut être quelques aptitudes au calcul mental...et des lacunes en orthographe ; c'est du passé , n'en parlons plus , mais...<br /> C'est terrible pour ces enfants, navrant, dérangeant . Et tout ça en espérant aller à l'école dans une classe de 70 élèves ! et seulement pour quelques privilégiés...On a les privilèges qu'on peut...<br /> Ce qui m'a frappé : les enfants ne pleurent pas, ne se plaignent pas, ne piquent pas de colère au super-marché ( ils auraient du mal à le faire - il n'y en a pas ), ne paraissent pas capricieux - Ils semblent fatalistes , vous sourient quand même , ne boudent pas . Ils sont tout juste déçus quand on n' achète pas ce qu'ils vous proposent . <br /> Pourquoi ne pas envoyer nos chérubins d'ici se divertir en Afrique pendant les vacances - (développement du tourisme dit équitable oblige) juste regarder; ce serait une occupation profitable dans certains cas ! Un peu de lecture dans l'avion, une petite matinée de commerce et hop -voilà les devoirs de vacances faits et quelques progrès réalisés dans les fondamentaux et le comportement.
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