les intestins du bouc
Un court article tiré de la presse locale montre le problème du port du cadavre et la difficulté de la justice à le rpendre en compte....
" Le procureur Etienne Yé a relaté l’histoire d’un enfant mort du VIH-Sida.
Une fois de retour au village, les parents du défunt décident de porter le cadavre pour désigner celui qui a ôté la vie à l’enfant. Un couple a été indexé comme le coupable. Ledit couple dépose une plainte. Le dossier passe en audience pour diffamation. A la lecture des pièces, tout est ressorti que l’enfant souffrait du VIH/Sida qui est la cause de son décès. La justice a condamné les parents du défunt d’une peine de prison assortie de sursis.
Un responsable coutumier refuse que le procureur prenne un seul exemple pour discréditer les pratiques. “ Nous sauvons des vies ”, affirme un des ministres du chef de Yakoen expliquant : “tout Yako se rappelle de cette femme qui a tué un jeune homme. On a fait le port de cadavre et cette femme a été désignée comme coupable. Elle a reconnu son forfait, mais l’irréparable était déjà là. Quand elle a désigné un bouc comme le défunt les intestins du bouc étaient ceux de l’être humain ”."