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Famille Burkina Faso
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24 octobre 2008

Des arnaqueurs pris en flagrant délit...

Lu dans la presse locale :

SCRW"Simon Compaoré, le maire de Ouagadougou, poursuit ses investigations en vue de mettre hors état de nuire les sinistres individus qui écument sa ville. En l’espace de 48 heures, après l’arrestation d’un réseau de trafiquants de parcelles dans la commune de Boulmiougou, un faussaire, cette fois-ci de hangars, a été pris dans les mailles du filet du bourgmestre de Ouagadougou.

Abdoulaye Compaoré, puisqu’il s’agit de lui, était sur le point de réussir son coup, quand son manège a été déjoué hier à la à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO).

Comment le maire central de Ouagadougou s’y est-il pris ?

"J’ai reçu très tôt le matin, une information selon laquelle un réseau de faussaires devait tenir sa réunion (MJCO). Connaissant l’heure (8h), je me suis rendu sur les lieux pour accueillir ces oiseaux", explique l’édile. C’est au moment où une équipe de collecte d’argent récupérait des sommes importantes des mains de commerçants alléchés par les propositions du délinquant, que l’édile de Ouagadougou a pénétré dans la salle qui avait été paravant hermétiquement fermée. Ces commerçants en passe d’être anarqués ce matin-là, avaient naïvement cru en la sincérité d'Abdoulaye Compaoré dont le nom de famille a intrigué le bourgmestre. Celui-ci s’est demandé comment cet individu a pu oser commettre son acte à quelques encablures de son fief (hôtel de ville). "Abdoulaye Compaoré, nous a parlé d’une fiche de demande d’attribution de hangars dans le marché de Rood-woko dont les frais de dossiers coûteraient 7000 F CFA. Après que nous ayons payé cette somme, il nous a aujourd’hui donné rendez-vous pour la suite de l’affaire. A ce propos, il disait ce matin (23 octobre), que des responsables de la mairie ont été soudoyés et qu’à ce titre, ils ont promis que nous aurons des hangars mais à d’autres conditions, c’est-à-dire que nous devons mettre encore la main dans la poche. C’était 75 000 F  et 15 000 F CFA à l’avance. Nous étions en train de donner ces 15 000 F CFA a notre intermédiaire quand nous avons été assaillis par la police", a expliqué Abidou Sawadogo, commerçante de son état. "


 

 

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