"Ne vit pas à Ouagadougou qui veut, mais qui peut"

Lu dans la presse locale :

"La vie à Ouagadougou, ce n'est pas une petite affaire" pour ainsi paraphraser le musicien Daouda Koné. Au quotidien en effet, il faut énergiquement se battre pour arracher son pain dans notre capitale. En la matière, presque tous les moyens sont bons pour y arriver. C'est fort de cette conviction que certains habitants de "Simonville" initient toutes sortes d'activités, souvent dans l'illégalité totale. Au rang de ces activités, on a l'embouche bovine et l'élevage des porcs. Comme initiatives, elles sont louables, mais elles sont cause de nuisances pour les voisins lorsqu'elles sont pratiquées en ville. Ils sont nombreux ces voisins d'éleveurs de bœufs ou de porcs à Ouagadougou, qui ne peuvent plus ouvrir leurs fenêtres faisant face à l'étable ou à la porcherie, ni profiter de l'air frais devant leur porte parce qu'en lieu et place de l'air frais, c'est l'odeur nauséabonde d'un cocktail de déchets et d'urine d'animaux qu'ils recevront pleins les narines. Les odeurs sont des plus vives en saison hivernale. La mairie doit s'investir à repérer ces éleveurs véreux afin de les sensibiliser car, si eux se sont accommodés à l'odeur des déchets d'animaux et autre pourriture, ce n'est pas le cas de tout le monde. C'est l'occasion de rappeler la phrase célèbre du maire de la capitale burkinabè : "ne vit pas à Ouagadougou qui veut, mais qui peut", pour ainsi signifier que la ville de Ouagadougou a des exigences et auxquelles nul ne saurait déroger.