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Famille Burkina Faso
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9 mai 2008

"Le sacre du tempo"

Lu dans la presse locale :

La toute dernière création d’Irène Tassembédo La chorégraphe burkinabè Irène Tassembédo a présenté le mercredi 7 mai, à la presse, sa toute dernière œuvre chorégraphique, intitulée "Le sacre du tempo".

Celle-ci sera représentée les 9 et 10 mai au Centre culturel français Georges-Méliès (CCF/GM). "Le sacre du tempo". Que peut-on attendre d’un spectacle ainsi intitulé ?
Eh bien, c’est simplement l’histoire d’un tabouret sacré dans un village. Un tabouret unique en son genre de par le rôle qu’il jouait dans la vie des habitants : il était à la fois leur gardien, leur totem et leur régulateur et possédait également certains pouvoirs tels que rendre fécondes les femmes qui ne pouvaient engendrer, soigner les enfants et les vieux ; en un mot, cet objet atypique était l’esprit du village. Mais vint un jour où il fut dérobé et vendu par un habitant cupide. Après cet acte, le village perdit brutalement son équilibre. La folie s’empara des femmes et des hommes. Ils sont tous désemparés et se mettent alors à errer dans les rues, en poussant des cris épouvantables. Ils ne peuvent trouver le calme, la paix de l’esprit et de l’âme. Sans ce "protecteur", plus d’histoire, plus de vie.
Irène Tassembédo, une de ces talentueuses chorégraphes de notre pays, compte à son actif plus d’une dizaine de créations, qui sont représentées un peu partout dans le monde. A travers cette dernière, qui sera représentée au CCF/GM les 9 et 10 de ce mois, elle entend amener les spectateurs à rechercher une voie qui mène à l’équilibre dont nous avons tous besoin. "Ce qui me porte vers cette histoire, c’est l’intérêt pour ces états d’équilibre, de déséquilibre, de folie par lesquels passent de nombreux êtres humains qui ont perdu leurs repères", justifie-t-elle. C’est une dizaine de musiciens et de danseurs de diverses nationalités qui ont conjugué leurs expériences culturelles pour faire de ce spectacle une réalité.

Signalons que cette pièce, qui a déjà été représentée en France, et qui a d’ailleurs connu l’engouement du public, sera, après Ouagadougou, jouée à Bobo-Dioulasso le 14 mai et au Sénégal les 26 et 28 du même mois.

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