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Famille Burkina Faso
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30 juin 2008

Fermeture de l'université de Ouagadougou

Nous habitons juste à coté de l'université. La semaine dernière, des manifs étudiantes ont eu lieu, cailloux, bombes lacrymogènes et même balles réelles...Ca sifflait au dessus de la maison. Notre gardien était tout excité et sortait dans la rue pour voir les évènements. Il a eu chaud, car, un peu plus loin de chez nous, un gardien s'est fait embarqué par la police...En résultat, une soixantaine d'étudiants (et peut être gardiens !) ont été arrêtés et envoyés à la MACO (maison d'arrêt de Ouagadougou). Vendredi, le tribunal en a relaxé 30 et les autres ont eu des peines avec sursis. Si ce verdict a calmé la situation, il devait y avoir ce lundi, un meeting à l'université...hier, dimanche, devant chez nous, on pouvait voir des étudiants quittant l'université et transportant des valises, des matelas et divers mobiliers sur les mobylettes...Que se passait il ? Le gouvernement venait de passer un décret pour fermer le campus et donnait jusqu'à dimanche soir pour que les étudiants vident le campus et les chambres universitaires.

ObservatUniversit_

Lu dans la presse locale :

Les raisons d’une fermeture

      

Suite à la série de mesures fermant les deux universités de Ouagadougou et suspendant les œuvres universitaires et le paiement des bourses, des aides et des prêts, les autorités universitaires ont animé une conférence de presse le dimanche 29 juin 2008 en fin d’après-midi pour donner les éléments qui ont motivé cette décision.

             

 

Hier dans la matinée, un coup de fil informait la hiérarchie de notre rédaction de la tenue d’un point de presse sur la situation à l’université de Ouagadougou.

Quelques instants après, nouveau appel téléphonique pour indiquer que la rencontre avec les journalistes est reportée au lundi 30 juin 2008, à 10 h. En fin de matinée, retournement de situation : la conf. de presse est maintenue et aura lieu au ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS).

A 18 h donc, voici les journalistes mobilisés dans une salle de réunions du MESSRS. En face d’eux, le secrétaire général du ministère, Luc Yé, les présidents des deux universités concernées par la fermeture et les directeurs généraux du CENOU, du CIOSPB et du FONER.

Après l’introduction faite par le SG, c’est le Pr Karifa Bayo de Ouaga II qui a pris la parole pour s’exprimer sur la nature des mesures prises et comment on est arrivé à une telle situation.

"Depuis le début de la crise, indique-t-il, nous avons reçu les associations d’étudiants à caractère syndical pour les informer que nous étions au bord du précipice. Pour sauver l’année académique, un nouveau calendrier a été proposé. Mais dix jours après, les cours n’ont pas repris. Et le Conseil de la formation et de la vie universitaire a souligné qu’à l’étape actuelle des choses, c’était peine perdue.

Face à telle situation, décision a été prise de fermer les deux universités". Les deux universités étant fermées, les activités des structures qui les accompagnent, à savoir le CENOU, le CIOSPB et le FONER, sont naturellement suspendues, "puisqu’elles existent à cause des activités académiques et pédagogiques".

L’année universitaire 2007/2008 est-elle invalidée ?

"A la reprise, nous allons observer la situation. A l’heure actuelle, nous ne pouvons pas donner de réponse. Dans tous les cas, ce n’est pas le président de l’université qui décide, mais les instances universitaires. Si les cours reprennent normalement, on pourra achever l’année académique 2007/2008", indique le secrétaire général du ministère.

Concernant les œuvres universitaires, le DG du CENOU, Robert Sangaré, soutient qu’il est conscient que certains étudiants sont dans des conditions difficiles. "Mais si l’université est fermée, les activités du CENOU ne peuvent qu’être suspendues".

Il a saisi l’occasion pour répondre à certaines informations qui font état du fait qu’il a donné de la nourriture aux étudiants "J’avais des repas à ma disposition le 17 juin ; avec les événements, je ne peux pas les jeter dans le canal alors que l’Etat a payé cher pour ça. D’ailleurs, je ne suis pas le genre d’homme qui s’enferme dans son bureau quant il y a une crise".

Commentaire d’une source bien introduite : il y a beaucoup d’intoxications dans le milieu. L’atmosphère est délétère entre certaines autorités universitaires ; ce qui complique davantage la situation.

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Commentaires
R
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